Votre Formateur et Coach, Olivier BENOIT

Présentation du Formateur principal, Responsable de TransFormAction : Olivier BENOIT, son parcours, ses cursus, ses expériences de vie.

Comment devient-on Formateur ?

Plusieurs cursus existent pour devenir formateur.
Très souvent, les formateurs ont une expertise sur un ou plusieurs domaines, et se forment ensuite à différentes méthodologies et approches du métier de formateur.

Dans mon cas, j'ai eu un premier cursus universitaire en STAPS, destiné quasiment exclusivement à l'époque, à la formation des enseignants en...EPS.

Avec 3 points forts :
- un numerus clausus qui nous permettait des cours très qualitatifs avec nos Professeurs d'Université, et en groupes restreints de 15 étudiants...

- des contenus de formation essentiellement tournés sur les sciences de l'éducation, la méthodologie de projets, et les différents courants ou approches pédagogiques...

- Des mises en situation de "pratique pédagogique", avec divers publics, enfants, ados, adultes, et ce dès la 2e année d'études...

Une formation et une expérience pédagogiques irremplaçables, que beaucoup d'autres types d'enseignants, pourtant plus en vue, nous envient, n'étant eux jamais en contact durant leur cursus, avec des publics...

Par la suite, j'ai eu la chance d'exercer mon métier durant 12 ans dans le secteur du handicap, avec des Infirmes Moteurs Cérébraux, enfants et adultes.

Cette expérience m'a non seulement beaucoup appris en matière de pédagogie, au contact de ce public si particulier, mais elle m'a en plus donné une expertise non négligeable, puisqu'à l'époque, très peu de spécialistes de l'Education Physique s'intéressaient à ce secteur.

A ce moment là, avril 1994, j'ai été contacté par ACTIF, l'Organisme de Formation n°1 en France du Secteur Médico Social, pour créer et animer auprés des travailleurs sociaux, des stages sur le thème : "Activités Physiques et Sportives, support d'intégration des personnes en situation de handicap".

J'y anime aujourd'hui plus de 20 séminaires par an.

Ces années d'expériences auprès d'ACTIF m'ont incité depuis le début, à me former moi-même en permancence, et à rajouter différentes techniques dans ma boite à outils, pour être et rester performant vis à vis des publics à former : un DEA STAPS, un DU sur le management du secteur Médico Social, les cursus PNL et Hypnose, de la supervision en Gestalt, plus récemment une VAE pour un Master 2 APA, etc.

Cela me permet aussi une certaine aisance avec les publics en situation de handicap que je reçois.

Comment devient-on coach, Coach ?

Aujourd'hui, beaucoup de gens se disent "Coach"...c'est la grande mode !

Dans tous les secteurs...et grâce à "Dieu Internet"...

Celui qui maitrise cette nouvelle forme de communication, a vite fait de créer des followers, le mot à la mode...j'ai plutôt tendance à dire des grouppies, ou un fan club...

En effet, beaucoup de gens ont tant besoin d'un guide, d'un gourou, que certains tombent dans la facilité de le devenir, dès qu'ils ont quelques notions de psycholgie, ou de besoin de pouvoir et de manipulation...les fameux pervers narcissiques par exemple...

Et cela non pas pour "aider" mais pour eux-mêmes, peut-être pour combler un besoin de "toute puissance"...

Je suis souvent stupéfait de voir sur tel ou tel réseau social, un coach de vie, un coach en réussite financière, si jeune qu'on se demande comment il a réussi, avant ses 25 ans à faire fortune ou à accumuler sagesse et technicité pour transmettre aux autres...

A l'aube de mes 60 ans, avec mes mutiples experiences, professionnelles, de vie, et de remise en question permanente, en me formant constament au contact des plus grands, j'hésite toujours à revendiquer mon statut de coach...

Voilà donc en quelques dates et repères, le parcours qui m'a amené à revendiquer cette appellation, pourtant bien galvaudeée aujourd'hui...

1) Mon cursus en EPS...
1080, ma 1ère formation en Education Physique a surtout été motivée à l'époque du bac, par ma passion pour le sport, plus de 3 heures par jour...Je dois confesser qu'à l'époque, m'occuper des autres était le cadet de mes préoccupations...

Contrairement à certains étudiants, je n'avais jamais été moniteur en colonie de vacances, ni eu l'idée de m'intéresser aux autres...

Au point où mes 1ers "stages pédagogiques" avec des élèves de CM2 avaient été catastrophiques...à 2 doigts d'abandonner mes études.

Heureusement, la rencontre des professeurs d'université de talent, des passionnés, à l'époque heureuse de l'UEREPS, alors élitiste avec un numerus clausus qui limitait la taille des classes, m'a permis de m'ouvrir à la méthodologie et à la pédagogie, outils indispensables, qu'à mon tour j'enseigne dans mes formations.

2) Mon expérience de Prof EPS avec le handicap physique.
Ayant opté à l'époque pour la filière "sport et haute performance", les hasards de la vie en 1983, m'ont amené, à l'opposé, dans un milieu qui m'était inconnu : le monde du handicap... le choc ! Non pas par rapport au contact de ce public, mais parce qu'une fois encore, il a fallu m'adapter et réinventer à leur contact le mot pédagogie...

Tout mon savoir "universitaire" s'est en effet confronté à la réalité du terrain : motricité, adaptation, motivation...dans la handicap moteur, chaque cas est un cas particulier. Impossible de faire une pédagogie prête à l'emploi, ni d'expliquer, ou d'être directif, techniciste, mécaniste...

Grâce à eux, j'ai appris ce qu'était la pédagogie !

3) Mon expérience d'enseignant en "expatriation".
1986, la chance m'a aussi amené à vivre à l'étranger, au lycée franças "prestigieux" de La Haye, un des 3 meilleurs au monde en termes de résultats... 98% de réussite au bac, dont 80% de mentions, 52 nationalités différentes, beaucoup d'enfants de diplomates du monde entier.
Ce nouveau challenge, sociologique et pédagogique, m'a aussi beaucoup appris : adaptataion, intégration, ouverture aux autres...autant les élèves, dont certains avaient quasiment mon âge, que les collègues, ainsi que les natifs, fiers battaves dont l'ouverture d'esprit me fascine encore aujourd'hui.

Les voyages forment la jeunesse disait Montaigne....c'est encore très d'actualité.

4) Mon expérience d'entraineur et de coach sportif.
J'aurais pu dire "mes expériences"...entraineur de Rugby, de foot, au contact d'équipes, qu'il faut savoir manager et tenir, puis Maitre-Nageur saisonnier, l'été, avec les "leçons de natation", rémunératrices mais avec l'exigence des parents pour que leur enfant "sache nager" en 10 leçons...là aussi, une sacrée experience de terrain où on se forge une seconde nature pour gérer le rapport à l'autre, et au groupe...

5) Mon expérience de chef d'entreprise.
A 29 ans, en 1990, je créé ma 1ere entreprise : un centre féminin de remise en forme, un concept quasi innovant en France, que j'ai ramené des Pays Bas où j'avais découvert les "Ladies Fitness Corner"... des clubs réservés exclusivement à la gente féminine...

Sacrée aventure : investir, convaincre, communiquer, puis faire son métier...faire faire du sport à des gens qui en ont plus ou moins envie, par besoin, par mode, mais aussi par passion.

Je garde de ces années là une double expérience de coach : celle de manager, avec en 20 ans, plusieurs dizaines de salariés et de vacataires, notamment des profs de Fitness ou de musculation, à gérer, et celle de coach sportif, en cours collectifs ou individuels, avec tous les âges, et dans différentes disciplines, du stretching à la préparation physique, du CelluM6 à la Power Plate...

6) Mon expérience de formateur.
En 1994, je suis sollicité pour mon expertise de professionnel du sport auprès des personnes handicapées, par ACTIF Formation et son Directeur, Bruno PIASTRELLI, qui a vu par hasard, mes films sur le sujet.
J'entre dans cette nouvelle activité un peu par hasard, et mon 1er séminaire de 5 jours avec 15 stagiaires, "sport et intégration", se fait carrément sur le mode improvisation ! Avec le recul, tenir la barre toute une journée, et 5 jours de suite, face à un groupe, est une sacrée performance dont peu finalement sont capables...

Tenir le groupe en haleine, avec les différences de cursus, de niveaux, de compréhension, de motivation...les amener à des changements, en compétences, et attitudes...n'est pas chose aisée, y compris après 25 années d'expérience...

J'y prend du plaisir depuis cette date,et je n'arrête pas d'évoluer, dans ma façon de vivre cette passion.

7) Mon expertise de coach avec les bébés nageurs
Depuis 1990, j'ai développé ce concept de coaching parental à travers l'activité bébés nageurs et l'approche systémique de la relation parents/enfant.

Avec en moyenne 70 familles par matinée, soit 10 familles par créneau de 30 à 40 mn, je mets un point d'honneur à coacher tout le monde, et donc en moins de 3 mn en moyenne, à repérer l'objectif et le besoin du moment !

Repérer ce que fait bébé, son rapport à l'eau, aux autres, à papa et/ou maman.... et visualiser le fonctionnement de ce triangle relationnel, ses enjeux avec l'environnement....

Tout cela bien-sûr avec l'empathie et la proximité nécessaires à établir l'alliance et la connexion : les bébés ne trichent pas.

8) Mon expérience de Coach Mental...
Fort heureusement, j'ai toujours eu à coeur de me former en permanence, même avant que ce soit une obligation pour les formateurs. J'y ai toujours trouvé du plaisir et de l'intérêt, pour rester "en haut de la vague", ne pas me laisser dépasser par les progrès permanents que fait la science, ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd'hui, notamment en terme de comportement, et de connaissance de l'humain.

Et surtout, ma quête a toujours été d'avoir de nouveaux outils pour enrichir ma façon "d'être formateur" : pédagogie, aura, force de conviction...

Dans ma boite à outils de pédagogue, j'ai donc rajouté au fil des années : PNL, Hypnose, Gestalt, Analyse Transactionnelle, Biodécodage, Kinésiologie, approches comportementales, éthologie, thérapies solutionnistes, EMDR....

Toutes ses approches m'ont souvent perturbé et compliqué la tâche au départ, par la remise en question qu'elles me procuraient.

Puis elles finissaient par s'incrémenter dans mes savoir-faire, pour finalement être modélisées dans une nouvelle attitude.

Quoique souvent critiquée, la PNL m'a donné les fondamentaux et l'éthique pour intégrer les autres approches, notamment l'hypnose...

L'approche solutionniste est venu renforcer la position de médiateur qu'il convient d'avoir face à un groupe ou un individu : chacun possède en lui-même ses ressources, et il convient de ne pas montrer la voie (ce qui peut être brutal quelquefois, quand les gens n'ont pas fait le chemin), mais de lui permettre de la touver lui-même...beaucoup plus écologique pour la personne et efficace vers le changement.

C'est notamment ce que j'ai développé en Visio-Consultation pour la gestion du Stress, l'aide au changement, l'aide à la performance, voire les phobies...

N'hésitez pas à nous questionner sur ces sujets.